Le Centre d’Information, de Formation et d’Etudes sur le Budget (CIFOEB) a entamé une série de formations au profit des membres des Comités de Contrôle Citoyen du Budget (CCCB) sur le transfert de compétences et des ressources aux collectivités territoriales. Ces ateliers qui visent à outiller lesdits membres pour une gestion saine et transparente des ressources transférées aux communes ont été officiellement lancés ce mardi 19 mars à Banfora et se poursuivent jusqu’en avril.
La communalisation intégrale du territoire au Burkina Faso est aujourd’hui une réalité. Désormais, les autorités communales ont la lourde tâche de conduire les affaires locales, y compris le processus budgétaire en vue de la mise en œuvre des politiques de développement local. Pour renforcer les compétences des membres des Comités de Contrôle Citoyen du Budget (CCCB) en matière de transfert de compétences et des ressources, le CIFOEB, à travers le Projet de renforcement de la redevabilité sociale et du contrôle citoyen des dépenses publiques dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’eau potable-assainissement dans 57 communes du Burkina Faso, phase III (PETS III), a organisé une série de formations au profit des différentes communes de sa zone d’intervention. Le lancement officiel de ces sessions de formation au profit de cinquante (50) communes a eu lieu ce mardi 19 mars à Banfora avec la participation de quatre (04) communes (Banfora, Bama, Orodara et Satiri), en présence d’un représentant du partenaire technique et financier du projet qu’est l’UNICEF. A cette occasion, deux communications ont tour à tour été faites par Messieurs Fiacre Hyacinthe Sou et Adama Ki, respectivement chargé du projet PETS III et chargé de suivi-évaluation du CIFOEB, sur les généralités liées au transfert des compétences et le transfert suivant les domaines prioritaires que sont l’éducation, la santé, l’eau potable et l’assainissement.
A l’issue des deux présentations, les participants ont pu échanger sur les différents exposés. A la suite de ces échanges, deux groupes de travaux ont été constitués en vue d’affiner la réflexion sur deux thèmes. Le premier thème affecté au premier groupe a porté sur le rôle des CCCB dans le processus de transfert et les innovations à apporter pour une prise en charge efficiente des besoins des enfants et des femmes dans les actions de développement. Pour le deuxième thème attribué au deuxième groupe, il s’est agi d’analyser l’offre du service public local. La restitution de ces travaux de groupes a été très enrichissante pour les participants qui se disent satisfaits des connaissances acquises en matière de bonne gouvernance locale. Selon eux, la formation sur les différents modules était une nécessité en ce sens qu’elle leur a donné les outils nécessaires pour agir plus efficacement en faveur des populations à la base, à travers un suivi des engagements pris par les autorités centrales et communales au niveau budgétaire.
Rose Arlette Cissima KY
Stagiaire en communication